« Sublimer » est un verbe fort, mais c’est bien le minimum que l’on peut espérer pour nos eaux douces ! En effet, ces dernières souffrent le plus souvent d’une mauvaise image : pollution, odeurs, inondations… le plus souvent, elles sont associées à des désagréments. C’est la base du projet De l’Autre Côté du Miroir : montrer la beauté et la vie qui règne dans les milieux aquatiques de Wallonie Picarde !
À la base du projet se trouve le Contrat de rivière Escaut-Lys, une ASBL financée par la Wallonie, la province de Hainaut et les communes de son territoire. Ses missions sont très larges, mais se trouvent principalement dans la coordination des acteurs de l’eau. Cependant, ses collaborateurs qui ont observé un profond désintérêt de la population locale pour les milieux aquatiques, d’où l’idée de les valoriser. Par la suite, c’est avec l’aide précieuse d’une dizaine de photographes-plongeurs de la région que le projet a pu devenir concret.
Durant deux ans, ces passionnés ont donc écumé les nombreux plans d’eau de la région : carrière, étang, canaux, cours d’eau, sablière, etc. Rien ne les a fait reculer, que ce soit les températures négatives, le crapahutage à travers les bois (matériel sur le dos), des bordures de route fréquentée, ils ont fait confiance au Contrat de rivière. De fait, des endroits magnifiques ont été découverts. Certains n’ont jamais été souillé par les bulles de plongeurs, d’autres se sont révélés de véritables paradis aquatiques, enfin certains ont démontré que la cohabitation entre activités humaines et biodiversité était possible.
Avec de si belles images dans la tête et dans les appareils photo, il est naturel de vouloir partager ces beautés et curiosités. Mais le projet a un objectif précis que le commandant Cousteau a déjà exprimé voilà de nombreuses années : « On aime ce qui nous émerveille et on protège ce que l’on aime ». De l’Autre Côté du Miroir veut émerveiller la population aux milieux aquatiques d’eaux douces dans l’espoir de les protéger !
La mise en place de ce projet a nécessité la collaboration de nombreuses personnes, structures et partenaires : les plongeurs bénévoles bien entendus, les différents propriétaires privés de plans d’eau, les gestionnaires publics, les communes, les industriels, etc. La liste complétée se trouve dans le livre.
Le dernier point, mais pas des moindres : le soutien du Fond Lemay (géré par la Fondation Roi Baudouin). En effet, le Contrat de rivière a reçu un soutien financier conséquent pour la mise en place du projet De l’Autre Côté du Miroir auprès du Fonds Lemay, un fonds dédié à la valorisation du patrimoine de Wallonie Picarde. Le subside accordé nous a permis d’acheter du matériel et de supporter les frais liés à l’édition des différents supports : livre, expositions, communication, etc.
www.kbs-frb.be
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